Ce blog marque le début d'une association du même nom en cours de création.
L'objectif est simple : plus de justice !
Mais pas si simple, de véritables coupables ne connaissent jamais la prison, par contre ce qu'on sait moins c'est qu'il y a des innocents en prison.
Mais ce n'est pas si facile d'être juste ou d'être juge, même si l'on a le souci de bien faire.
Nous avons choisi cet intitulé pour notre association qui n'a pourtant aucune vocation religieuse en mémoire du célèbre jugement de Salomon, personnage de l'antiquité, cité dans l'Ancien Testament.
Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire, nous leur rappelons ici :
Le jugement de Salomon
Alors deux femmes prostituées vinrent chez le roi Salomon, et se présentèrent devant lui. L'une des femmes dit :
" Pardon! mon seigneur, moi et cette femme nous demeurions dans la même maison, et j'ai accouché près d'elle dans la maison.
3 jours après, cette femme a aussi accouché. Nous habitions ensemble, aucun étranger n'était avec nous dans la maison, il n'y avait que nous deux.
Le fils de cette femme est mort pendant la nuit, parce qu'elle s'était couchée sur lui.
Elle s'est levée au milieu de la nuit, elle a pris mon fils à mes côtés tandis que ta servante dormait, et elle l'a couché dans son sein; et son fils qui était mort, elle l'a couché dans mon sein.
Le matin, je me suis levée pour allaiter mon fils; et voici, il était mort. Je l'ai regardé attentivement le matin; et voici, ce n'était pas mon fils que j'avais enfanté."
L'autre femme dit : "Au contraire! c'est mon fils qui est vivant, et c'est ton fils qui est mort. Mais la première répliqua: Nullement! C'est ton fils qui est mort, et c'est mon fils qui est vivant. "
C'est ainsi qu'elles parlèrent devant le roi.
Le roi dit: L'une dit : "C'est mon fils qui est vivant, et c'est ton fils qui est mort; et l'autre dit: Nullement! c'est ton fils qui est mort, et c'est mon fils qui est vivant."
Puis il ajouta : "Apportez-moi une épée !"
On apporta une épée devant le roi.
Et le roi dit : "Coupez en deux l'enfant qui vit, et donnez-en la moitié à l'une et la moitié à l'autre."
Alors la femme dont le fils était vivant sentit ses entrailles s'émouvoir pour son fils, et elle dit au roi :" Ah! mon seigneur, donnez-lui l'enfant qui vit, et ne le faites point mourir. "
Mais l'autre dit : "Il ne sera ni à moi ni à toi; coupez-le!"
Et Salomon rendit ce jugement : "Donnez à la première l'enfant qui vit, et ne le faites point mourir. C'est elle qui est sa mère."
JUGER AVEC DISCERNEMENT ET JUSTESSE : TEL EST LE DEFI